Samedi dernier, le 23/02, était organisé le 10km du parc paysager, une course constituée de 3 boucles propices à la performance.
Arrivé sur place vers 14h10, je doit rejoindre 3 acolytes du club dont un V2 qui a le même niveau et objectif que moi.
Il n'arrive qu'à 14h30 et doit s'inscrire sur place, nous commençons donc notre échauffement vers 14h40 par 10' de footing léger puis de 5' de gammes et quelques accélérations. Je croise Etienne Maxime, un ancien du club, je lui dit un petit bonjour et bonne chance car je le connais, sous son air de touriste, il envoie !
Ensuite, je retourne à ma voiture pour enlever mon jogging car, malgré les 0° et le vent, j'ai décidé de courir en short.
Me voilà sur la ligne de départ pour 10km de folie. Paf ! C'est parti !
Que de monde ! Pourtant, j'étais bien placé, pas loin de la première ligne et malgré ça, je vais être un peu ralenti au premier virage à droite en direction du parc.
Le départ se veut prudent et je passe le premier kilomètre en 3'52".
Le deuxième kilomètre sera avalé en 3'54", légère baisse mais je suis encore un peu trop rapide.
Au 3ème kilomètre, je sens déjà que ma fréquence cardiaque monte haut : je suis déjà à 94% FCM.
Patatras ! Ça n'aura pas loupé : je suis déjà dans le dur dès le 4ème kilomètre. Et pour cause : je suis à minima à 95% FCM. C'est horrible et déjà difficile à supporter, une petite voix me chuchote même d'abandonner ... mais le destin a voulu que mon acolyte se mettre à me doubler à ce moment là !
C'est un travail sur moi même qui commence : je ne peut PAS abandonner, jamais.
C'est donc en serrant les dents que je finirais cette course, oubliant déjà le chrono.
J'arrive encore à maintenir les 4' au kilo au 5ème malgré l'asphyxie.
Mais ce n'est rien comparé à ce qui se passe au 6ème kilomètre où ma fréquence cardiaque oscille entre 96% et 97% de FCM !!! Avec une petite pointe à 98% ...
Pour les plus dubitatifs d'entre vous, je précise que ma FCM a été atteinte lors d'un test VMA (vameval).
Même si j'ai réussi à maintenir 3'56/km, je suis complètement carbonisé, je n'en peut plus.
Et c'est sans même m'en rendre compte que j'explose au 7ème kilomètre en le faisant en 4'10".
Au 8ème kilomètre, je sens que j'ai ralenti et je tente d'accélérer un petit peu mais j'ai maintenant des poteaux à la place de jambes.
Au 9ème kilomètre, je repense à ce que m'a dit un coureur, de débrancher mon cerveau : ça, c'est fait depuis le 4ème kilomètre. Du coup, je débranche mes poumons.
J'accélère, comme je peux, je verrais si ça tient. J'arrive, je ne sais pas comment, à le tourner en 4'01" !
Au 10ème kilomètre, mon acolyte, avec qui nous n'avons eu de cesse de nous doubler l'un et l'autre pour nous motiver, fait son effort : d'habitude, c'est là que je vois les coureurs filer sauf que là, j'ai décidé qu'il en serait autrement.
Je décide donc à le coller au basque et j'arrive même à revenir à son niveau.
A 200m de l'arrivé, je vois mon 3ème acolyte (qui l'a terminé en 35'29") m'encourager en footinant à mes côtés, et me crie "double le (en parlant de mon copain de club) et l'autre aussi devant, suce lui le short !!".
En effet, je parvient à doubler mon copain de club et 2 mètres devant se trouvais un V2 (j'ai vu après coup qu'il tourne le 10km en 38'15") que je décide de doubler.
Sauf qu'il ne se laisse pas faire le bougre ! Il relance et moi aussi, là, je doit plus ressembler à un être humain mais pas grave, j'ai des rictus de partout et accélère une nouvelle fois pour le doubler à 5 mètres de l'arrivée !
Alors ? Ce chrono ? Et bien ... 40'09" temps officiel !!! (40'07" à ma montre)
Et oui, même si je n'ai pas publié de billet à ce sujet, c'est la deuxième fois (de suite) que j'échoue pour (re)passer sous les 40'. J'avais fait 40'02" aux 10km de la virée des puces.
Mais parce qu'une course n'est jamais totalement négative, avec le recul je pense savoir où j'ai fauté : mon footing d'échauffement !
Et oui, étant un gros diesel, il me fraudait au moins le double la prochaine fois.
Voila, passée la déception il faut apprendre de ses erreurs et puis j'ai tout donné, je ne pouvais pas faire mieux ce jour là, voilà tout.
Prochaine course : le semi de Brière. Comme l'année dernière ... en espérant ne pas reproduire la même course
Tient, j'ai comme l'impression d'avoir déjà dit ça ...
Comme l'année dernière, je vise, à minima, le sub40'. Tous les indicateurs sont au vert surtout après la séance de fractionnés du mardi précédent la course où j'ai tourné les 300 en 58"/59" soit 100-105% VMA ou encore des 3000 en 11'30".
Arrivé sur place vers 14h10, je doit rejoindre 3 acolytes du club dont un V2 qui a le même niveau et objectif que moi.
Il n'arrive qu'à 14h30 et doit s'inscrire sur place, nous commençons donc notre échauffement vers 14h40 par 10' de footing léger puis de 5' de gammes et quelques accélérations. Je croise Etienne Maxime, un ancien du club, je lui dit un petit bonjour et bonne chance car je le connais, sous son air de touriste, il envoie !
Ensuite, je retourne à ma voiture pour enlever mon jogging car, malgré les 0° et le vent, j'ai décidé de courir en short.
Me voilà sur la ligne de départ pour 10km de folie. Paf ! C'est parti !
Que de monde ! Pourtant, j'étais bien placé, pas loin de la première ligne et malgré ça, je vais être un peu ralenti au premier virage à droite en direction du parc.
Le départ se veut prudent et je passe le premier kilomètre en 3'52".
Le deuxième kilomètre sera avalé en 3'54", légère baisse mais je suis encore un peu trop rapide.
Au 3ème kilomètre, je sens déjà que ma fréquence cardiaque monte haut : je suis déjà à 94% FCM.
Patatras ! Ça n'aura pas loupé : je suis déjà dans le dur dès le 4ème kilomètre. Et pour cause : je suis à minima à 95% FCM. C'est horrible et déjà difficile à supporter, une petite voix me chuchote même d'abandonner ... mais le destin a voulu que mon acolyte se mettre à me doubler à ce moment là !
C'est un travail sur moi même qui commence : je ne peut PAS abandonner, jamais.
C'est donc en serrant les dents que je finirais cette course, oubliant déjà le chrono.
J'arrive encore à maintenir les 4' au kilo au 5ème malgré l'asphyxie.
Mais ce n'est rien comparé à ce qui se passe au 6ème kilomètre où ma fréquence cardiaque oscille entre 96% et 97% de FCM !!! Avec une petite pointe à 98% ...
Pour les plus dubitatifs d'entre vous, je précise que ma FCM a été atteinte lors d'un test VMA (vameval).
Même si j'ai réussi à maintenir 3'56/km, je suis complètement carbonisé, je n'en peut plus.
Et c'est sans même m'en rendre compte que j'explose au 7ème kilomètre en le faisant en 4'10".
Au 8ème kilomètre, je sens que j'ai ralenti et je tente d'accélérer un petit peu mais j'ai maintenant des poteaux à la place de jambes.
Au 9ème kilomètre, je repense à ce que m'a dit un coureur, de débrancher mon cerveau : ça, c'est fait depuis le 4ème kilomètre. Du coup, je débranche mes poumons.
J'accélère, comme je peux, je verrais si ça tient. J'arrive, je ne sais pas comment, à le tourner en 4'01" !
Au 10ème kilomètre, mon acolyte, avec qui nous n'avons eu de cesse de nous doubler l'un et l'autre pour nous motiver, fait son effort : d'habitude, c'est là que je vois les coureurs filer sauf que là, j'ai décidé qu'il en serait autrement.
Je décide donc à le coller au basque et j'arrive même à revenir à son niveau.
A 200m de l'arrivé, je vois mon 3ème acolyte (qui l'a terminé en 35'29") m'encourager en footinant à mes côtés, et me crie "double le (en parlant de mon copain de club) et l'autre aussi devant, suce lui le short !!".
En effet, je parvient à doubler mon copain de club et 2 mètres devant se trouvais un V2 (j'ai vu après coup qu'il tourne le 10km en 38'15") que je décide de doubler.
Sauf qu'il ne se laisse pas faire le bougre ! Il relance et moi aussi, là, je doit plus ressembler à un être humain mais pas grave, j'ai des rictus de partout et accélère une nouvelle fois pour le doubler à 5 mètres de l'arrivée !
Alors ? Ce chrono ? Et bien ... 40'09" temps officiel !!! (40'07" à ma montre)
Et oui, même si je n'ai pas publié de billet à ce sujet, c'est la deuxième fois (de suite) que j'échoue pour (re)passer sous les 40'. J'avais fait 40'02" aux 10km de la virée des puces.
Mais parce qu'une course n'est jamais totalement négative, avec le recul je pense savoir où j'ai fauté : mon footing d'échauffement !
Et oui, étant un gros diesel, il me fraudait au moins le double la prochaine fois.
Voila, passée la déception il faut apprendre de ses erreurs et puis j'ai tout donné, je ne pouvais pas faire mieux ce jour là, voilà tout.
Prochaine course : le semi de Brière. Comme l'année dernière ... en espérant ne pas reproduire la même course
